L'île du nord de la NZ
... Il est très difficile d'exprimer ce que l'on ressent lorsque l'on vient d'apprendre qu'un ami vient d'attenter à sa vie.
La nouvelle affreuse résonne en nous chaque minute, chaque seconde, dans un vacarme assourdissant.
Nous avons une pensée sincère, affectueuse pour lui, son épouse, ses enfants et sa famille.
Nous échangeons continuellement à ce sujet, impuissants et pourtant désireux de comprendre , de chercher une explication rationnelle... là où il n'y en a peut être pas. C'est tellement humain. Toutes les émotions s'entrechoquent et s'enchaînent, incrédulité, douleur, tristesse, colère... dans un magma en ébullition. Reste la seule chose sur laquelle se concentrer : le soutien et la compassion envers lui et ses proches.
SI le cœur n'y est pas vraiment, le mouvement se poursuit, presque mécaniquement...
Au terminus de Picton, l'attente pour l'embarquement du véhicule dans le Ferry est de courte durée malgré une heure et demie d'avance; le nombre de véhicules en attente est proportionnel à la taille du navire. Sur le pont, nous rencontrons une française nouvellement embauchée comme membre d'équipage; la traversée va certainement être mouvementée…
La nouvelle affreuse résonne en nous chaque minute, chaque seconde, dans un vacarme assourdissant.
Nous avons une pensée sincère, affectueuse pour lui, son épouse, ses enfants et sa famille.
Nous échangeons continuellement à ce sujet, impuissants et pourtant désireux de comprendre , de chercher une explication rationnelle... là où il n'y en a peut être pas. C'est tellement humain. Toutes les émotions s'entrechoquent et s'enchaînent, incrédulité, douleur, tristesse, colère... dans un magma en ébullition. Reste la seule chose sur laquelle se concentrer : le soutien et la compassion envers lui et ses proches.
SI le cœur n'y est pas vraiment, le mouvement se poursuit, presque mécaniquement...
Au terminus de Picton, l'attente pour l'embarquement du véhicule dans le Ferry est de courte durée malgré une heure et demie d'avance; le nombre de véhicules en attente est proportionnel à la taille du navire. Sur le pont, nous rencontrons une française nouvellement embauchée comme membre d'équipage; la traversée va certainement être mouvementée…
Décors de traverse avant d'atteindre le port de Picton
Attente pour le ferry, seul moyen de liaison entre nord et sud avec véhicule automobile. La taille du navire et l'organisation afférente sont à la taille de l'importance économique et sociale de cette jonction.
À l'extrême sud de l'ile du nord, nous débarquons dans la capitale de NZ, Wellington, qui concentre ses quelques 180.000 habitants autour de la baie orientale où se côtoie les ports industriel, commercial et de plaisance. C'est la 3ème ville NZ par son nombre d'habitants. Balayé par un vent dominant ouest, ses rues s'aplatissent en son centre pour s'envoler autour des 5 collines la dominant.
Hangars le long du port de pêche
Art de rue, art de port...
La rue piétonne centrale en scinde le milieu.
L'architecture historique victorienne et édouardienne avec notamment les "paintings ladys", des maisons de bois colorées accrochées à la colline, vestiges des XVIII et XIXème siècles se partagent l'espace avec des constructions modernes concentrées dans le cœur de la ville rapidement remplacées par des habitations individuelles dans un étalement à perte de vue. L'art est présent dans les rues, les docks ont fait l'objet d'une rénovation somme toute très réussie. Elle respire le calme et la sérénité d'un chef-lieu préfectoral.
Réappropriation des anciens docks, analogies avec le quartier Confluence à Lyon, comme symbole d'un concept urbanistique efficace et largement développé
Jeux d'enfants, jeux d'adultes ?
Le concept container maritime...
Les maoris sont ici plus "visibles" que lors de notre passage dans l'ile du sud, impression
certainement due à leur plus grande concentration historique dans cette partie du territoire où le climat semble plus clément.
Jeunes maoris en baignade sur un ponton
La visite d'un musée national et des salles dédiées notamment à l'archéologie, l'histoire, l'ethnographie et la sociologie nous semble être un passage incontournable lors de nos tribulations pour compléter, par la connaissance, les impressions gravées par l'expérience du voyage. Le musée Te Papa est en ce sens une vraie réussite : il présente, de manière didactique et interactive, dans des salles aérées et modernes, la culture maori, les origines de la colonisation pacifique et européenne, le développement et l'impact de l'homme et de ses activités sur l'environnement des îles, l'accueil des réfugiés et la création d'une société multiraciale, la lutte contre la prolifération des armes nucléaires (un vrai crédo néozélandais) . On y découvre même une présentation du sabordage du Rainbow Warrior, navire amiral de Greenpeace, par les services de renseignement français en 1985...
Pierre trouée servant d'ancre Pirogue cérémoniale
Reconstruction d'un "whare whakairo", maison sculptée traditionnelle qui se trouve en face du Marae, sorte de place centrale sacré et hautement symbolique, de rassemblement de la tribu et lieu symbolique de l'organisation sociale. Le Whare porte principalement le nom d'un ancêtre et n'est pas un lieu d'habitation permanent.
Le célèbre chant de guerre, le Haka La caserne des pompiers
Sculptures sur bois de divinités tutélaires
Course à pied matinale vers le mont victoire avec un panorama à 360° notamment sur l'isthme créé par un ancien tremblement de terre et siège de l'aéroport international.
Puis route vers le nord pour 330 km dans le centre de l'île du nord pour atteindre le parc de Tongariro, un ensemble volcanique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Puis route vers le nord pour 330 km dans le centre de l'île du nord pour atteindre le parc de Tongariro, un ensemble volcanique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
En trajet, on retrouve les campagnes françaises et le vallonnement caractéristique de l'auvergne. Dans le village de ??, des magasins d'usine proposent des tarifs préférentiels : cuir, laine de mérinos, peaux … Nous repartons avec une ceinture de cuir chacun. De nombreux producteurs achalandent le long de la route des comptoirs où l'on peut trouver des fruits, des légumes, des œufs, de la viande, exclusivement des produits locaux.
Le Kiwi est l'emblème national; l'identification va jusqu'à donner ce nom aux habitants de NZ.
Scarabée néozélandais
Levé à 5h30 pour effectuer la randonnée " Tongarino alpine crossing " qui traverse le parc volcanique sur 22km et 800m de dénivelé tout en offrant un horizon élargi de la structuration géologique du secteur. Le parc abrite 3 principaux volcans encore en activité; le Mont Tongarino qui culmine à 1967m , le Mont Ngauruhoe un magnifique cône magmatique, et le mont Ruapehu certainement le plus actif lové dans ses neiges éternelles. Sur ses versants, une station de ski praticable en hiver fait la joie des néozélandais.
La randonnée très populaire attire un nombre important de visiteurs, de tout type et de tout niveau. Un départ aux aurores nous épargne le flot massif à la montée. Au sommet de cette randonnée, le cratère rouge culmine à près de 1900m, le vent souffle un air glacial qui expulse peu à peu les nuages. On supporterait bien des gants; heureusement, l'activité géothermique intense laisse s'extraire par endroit le souffle du dragon : le substrat est très chaud au contact et laisse filtrer, par des interstices, de la vapeur d'eau et du souffre. Un vrai sauna d'altitude, comme un nid douillet dans cet univers minéral où la vie lutte pour émerger.
Les lacs acides chargés de souffre contraste par leur couleur cristalline avec le jaune, le noir et le rouge des parois des volcans où les scories, bombes et autres résidus semblent totalement figés.
Mimi avait peur de ne pas arriver à terminer la randonnée: je suis fière d'elle, elle a aisément réussi en un peu moins de 6h…
Petit détour par la station de ski de Whakapapa, pas de neiges estivales à cette altitude. Du haut de ses 2797m, le mont Ruapehu concentre les seuls glaciers de l'île du nord et les 2 seuls domaines skiables
Station de ski en période estivale
Eruption du volcan à l'été 1996 avec l'éjection de téphras et de pyroclastes... et bien sûr la fermeture du domaine skiable. Le risque résiduel majeur de ce type de volcan est la création de lahars, coulées de boue et phénomène meurtrier dont le dernier en date s'est produit en 2007.
Vue alignée de la barrière volcanique
Un clin d'œil à Robin, le copain de Roxane ... et à son incident de ski.
Toujours sur la thématique du volcanisme actif, nous nous dirigeons jusqu' à Rotorua, une région centrale siège de la plus forte concentration maorie. En chemin nous visitons le champ géothermique Wai-O-Taru situé dans un espace naturel protégé.
L'eau empreinte des couleurs inhabituelles dues à la présence de métaux : vert pour l'arsenic, orange pour l'antimoine, rouge-brun pour le fer, violet pour le manganèse, jaune pour le soufre. Le sol bouillonne sous nos pieds.
Toutes les manifestations géologiques s'étalent au long d'un parcours parfaitement ordonné et leurs noms parlent d'eux-mêmes : la marmite du diable, les encriers de l'enfer, la piscine champagne, les piscines de boue, les geysers, la palette de l'artiste, la piscine d'opale, le cratère infernal, …
Le mélange volcanisme-forêt indigène laisse entrevoir un paysage de plusieurs millions d'années.
L'odeur de souffre empreint les bouffées de vapeurs d'eau
Taupo est l'un des nombreux lacs de cette région. D'origine volcanique, il a enregistré la plus grosse éruption volcanique connue de tous les temps dont le nuage de cendre a été décrit par les grecs 150 avant la naissance de JC.
Le temps est à la pluie; sous la crachin gris et le brouillard cotonnant les massifs, la beauté des lieux se laisse deviner. Aussi je m'autorise une sortie cinéphile ; Readings, la chaine principale de cinéma néozélandais, le pathé de chez nous, propose "the revenant" de Innaratu avec Léonardo dicaprio et Tom Hardy en acteurs principaux. C'est un western ultraréaliste, sauvage, comme la beauté magnifiée des plans du grand nord américain. Le monde est violent et sauvage ; chacun doit s' y positionner. On retrouve l'opposition entre les deux héros. Superbe.
A Rotorua, dès l'amorce des premières rues commerçantes, on pressent que la ville est un centre touristique majeur. La palette des activités proposées est impressionnante. Le volcanisme est exploitée au travers des parcs géothermiques, de la fourniture d'énergie électrique, de chauffage et du thermalisme. Les lacs offrent toutes les activités nautiques de la baignade à la pêche jusqu'au plus engagé le kytesurf ou le canyoning. Les montagnes environnante ont été exploitées au profit des sports "extrêmes" mais accessible à tous dans la plus logique tradition américaine : descente en luge et vtt, tyrolienne, saut à l'élastique, …
Le temps est à la pluie; sous la crachin gris et le brouillard cotonnant les massifs, la beauté des lieux se laisse deviner. Aussi je m'autorise une sortie cinéphile ; Readings, la chaine principale de cinéma néozélandais, le pathé de chez nous, propose "the revenant" de Innaratu avec Léonardo dicaprio et Tom Hardy en acteurs principaux. C'est un western ultraréaliste, sauvage, comme la beauté magnifiée des plans du grand nord américain. Le monde est violent et sauvage ; chacun doit s' y positionner. On retrouve l'opposition entre les deux héros. Superbe.
A Rotorua, dès l'amorce des premières rues commerçantes, on pressent que la ville est un centre touristique majeur. La palette des activités proposées est impressionnante. Le volcanisme est exploitée au travers des parcs géothermiques, de la fourniture d'énergie électrique, de chauffage et du thermalisme. Les lacs offrent toutes les activités nautiques de la baignade à la pêche jusqu'au plus engagé le kytesurf ou le canyoning. Les montagnes environnante ont été exploitées au profit des sports "extrêmes" mais accessible à tous dans la plus logique tradition américaine : descente en luge et vtt, tyrolienne, saut à l'élastique, …
Nous testons la descente en luge depuis le sommet du mont Ngongotaha qui domine de ses quelques 400m le lac Rotorua et a été aménagé en véritable complexe sportif avec ses remontées mécaniques … une vrai joie pour les enfants et leurs parents dans un environnement sécurisé et mécanisé.
La luge possède un bras de levier autobloquant ; pour avancer il faut le lever, si on tire le guidon à soi, cela freine également. Dans la descente, des biches broutent, impassibles.
Puis, nous nous projetons à l'opposé du lac où la plus haute source naturelle de NZ s'éjecte de terre pour former une rivière qui se prélasse jusqu'au lac; son eau filtrée pendant 70 ans est transparente et cristalline. La résurgence s'établit à 280m au dessus du niveau de la mer. Le cadre est somptueux sous le soleil de midi.
Pins douglas et fougères arborescentes
Pirogue traditionnelle maori
Pirogue à balancier
Après-midi dans le spa polynésien avec ses bains d'eau chaude extérieur s'étageant de 38°c à 42°c ; seulement 4 degrés d'écart me direz-vous mais une sensation de chaleur exponentielle et une durée de trempe inversement proportionnelle.
La découverte de la culture maori nous pousse à passer une soirée à Te paui, une attraction coordonnée par la population maori dont le village historique jouxte un champ géothermique. Accueilli de manière traditionnelle par un groupe de femme et de guerriers maoris, nous assistons à un spectacle folklorique avec ses chants, ses danses et son fameux "haka", chanson de préparation au combat où le visage des guerriers se transfigure , les yeux exorbités et la langue outrageusement exhibée en signe de défi… Une vraie réussite.
Course à pied autour de sulphur baie
Le peuple Māori est un peuple tribal constitué de 79 tribus traditionnelles réparties dans la Nouvelle-Zélande. Nous sommes accueillis suivant la tradition dans le Marae, emplacement sacré de rassemblement. Le marae est le lieu du plus grand Mana, de la plus haute spiritualité, l'endroit des coutumes Maoris, leur base de la vie communautaire traditionnelle. John, le "tangata whenua" local désigne un représentant parmi notre groupe d'"'invités". En effet, un Européen, ou "Pakeha", ne peut entrer dans un Marae qu'avec la permission des Anciens; il doit faire preuve du respect voulu tant qu'il est dans le complexe du marae. Une cérémonie spéciale d'accueil a lieu, le "te wero" ("jeter une lance") toujours dirigée par un homme. Les visiteurs doivent attendre à l'entrée du marae jusqu'à ce qu'ils aient l'occasion de montrer qu'ils sont venus avec des intentions pacifiques. Après le haka, un objet de défi est placé sur le sol par l'un des hommes du Marae que ramasse en signe de paix le représentant de notre groupe. Puis le Maori engage un "hongi", rituel de bienvenue qui consiste à toucher du bout de son nez le nez de notre représentant en guise de salutations; il symbolise l'unité par le mélange du souffle des deux personnes. Il le font 3 fois de suite : le premier contact pour saluer la personne, le second en reconnaissance des ancêtres, la dernière pression du nez et du front pour honorer la vie dans ce monde. à méditer... Puis nous sommes invités à avancer dans le Marae, tous ensemble, groupés, d'un pas lent et respectueux. Les femmes du Marae prennent part à l'appel de bienvenue, le "Te karanga" : "Approchez, visiteurs venus de loin ! Bienvenue ! Bienvenue! (Haere mai, Haere mai). Amenez avec vous les esprits de vos morts, qu'ils soient salués. Qu'ils soient pleurés. Montez vers notre Marae, montez vers le Marae sacré de notre peuple. Bienvenue ! Bienvenue ! (Haere mai, Haere mai)" A l'entrée du marae, nous nous arrêtons une minute ou deux pour se souvenir de ceux qui sont morts. A l'intérieur, les salutations et les discours commencent suivis des chants (waiata) Pour les Māoris, la générosité et l'hospitalité sont de première importance | |
"He aha te mea nui? Quelle est la chose la plus grande? He tangata! C'est le peuple, He tangata! He tangata! C'est le peuple, He tangata! C'est le peuple."
Spectacle de danses, de chants et de musique maoris
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on participe
Le spectacle est suivi d'un repas de hangui, viande et légumes cuits à la vapeur d'eau géothermale, dans une cavité souterraine. J'en profite pour goutter les moules vertes, par ailleurs délicieuses.
Nous poursuivons par une déambulation à l'intérieur du parc pour assister aux poussées du plus haut geyser néozélandais, Tohutu, pouvant atteindre 30m de haut ; l'eau jaillissante dépose son calcaire sur la paroi moutonnée; l'odeur de soufre confirme les dépôts jaune des cavités bouillantes. En contre bas, dans une piscine naturellement chauffée à 36°c des enfants maoris de 7 à 17 ans finissent leur fin de journée en jeux aquatiques reproduisant certainement une pratique millénaire. Le soleil se couche dans un ciel pourpre où chaque élément vertical est peu à peu supplanté par son ombre.
Dans notre dernière ligne droite vers Auckland, nous faisons une halte à Waitomo, une région calcaire où l'eau a façonné de nombreux réseaux de grottes souterraines. Pour rendre la découvert plus ludique, nous suivons une rivière souterraine à la lumière des frontales et équipés de chambres à air de pneus de camion en guise de flotteur individuel. Nous évoluons dans une eau à 10°c qui nécessite le port de combinaisons néoprènes. Le suivi des eaux noires, comme ils les appellent, nous entrainent à suivre une faille calcaire pendant environ 1h15; les parois sont lissées par l'érosion, les stalactites et stalacmites entrechoquent les casques, une anguille surgit à la lumière de la lampe... Lumière éteinte, nous glissons sur le courant naturel la tête renversée à observer la biophosphorescence des vers qui égrènent la voute. De deux cascades, nous obligent à un saut, le cul en arrière dans la bouée. Le claquement à plat du caoutchouc résonne dans l'étroitesse des couloirs. Nous ressortons au milieu de la végétation cherchant un brin de soleil pour nous réchauffer. Une approche ludique du milieu spéléologique. Un exploit pour Mimi dont l'eau et le froid ne font pas partie de son environnement préféré.
Rafting dans les grottes de waitomo
2 vaches parmi tant d'autres déclinées sous toutes leurs formes et leurs couleurs
Arrêt de bord de plage et collecte de coquillages
La seule source d'eau naturellement gazeuse, produite en NZ
Nous finissons par une nuit en BnB. Notre hôtesse, mère d'une petite fille de 4 ans a le crâne chauve sur un visage émacié aux yeux dépourvus de sourcil nous accueille avec un sourire rehaussé de 2 iris bleu . Elle est atteinte d'un cancer du système lymphatique que les médecins lui ont décelé lors d'un traumatisme à l'abdomen consécutif à un coup de sabot de cheval. Elle continue de gérer son gîte de 4 chambres avec petits déjeuners malgré les traitements en chimiothérapie et le cathéter ancré dans son bras avant droit. Quelle force de vie chez certain et quelle détresse chez les autres...
Nous remontons vers le nord pour notre avant dernière étape sur la péninsule de Coromandel par la superbe route panoramique longeant le bord de côte pour atteindre Whitianga, une zone de villégiature des habitants de Auckland.
Nous remontons vers le nord pour notre avant dernière étape sur la péninsule de Coromandel par la superbe route panoramique longeant le bord de côte pour atteindre Whitianga, une zone de villégiature des habitants de Auckland.
Après un réveil de grasse matinée, sous un temps chaud mais couvert, la journée est consacrée à la découverte de la péninsule de Coromandel et son parc maritime classé en réserve naturelle. Après une demie heure de trajet à travers des vallons à pâturage et pinèdes offrant une vue sur l'océan à chaque virage, nous faisons halte dans la baie de Cook : en effet, c'est en ce mouillage précis qu'en 1769, James Cook et l'Enderavour accoste pour la première fois la Nouvelle Zélande pour se ravitailler et suivre avec l'aide de l'astronome de bord la course de la planète mercure qui permettra de fournir des coordonnées précises pour les cartographies. On image assez bien la scène car l'endroit à garder toute sa virginité apparente, les maisons en front de mer en retrait de la dune de sable se marient convenablement avec le paysage de la baie.
Plan d'évacuation de la côte en cas de Tsunami.
Dispositif prévisionnel adossé à un système d'alerte national
maison en bord de plage
Stèle sur la plage où James Cook aurait pris officiellement possession de l'île au nom de Georges III.
La deuxième étape de la journée nous conduit à Cathédral Cove, une partie du parc accessible uniquement à pied par un chemin aménagé longeant du haut des falaises de calcaire, le bord de mer. L'océan abrasif a creusé la roche tendre; les deux plages sont reliés par un tunnel sec à marée basse. Le ciel noircit et la pluie d'abord bruine se transforme en orage. Cela n'empêche personne de se baigner et de continuer à profiter de l'endroit...
Retour en tong sous la pluie
La troisième étape est plus spectaculaire : sur la plage de Hot Beach Water, à un endroit très ciblé, en creusant le sable, de l'eau chaude, voire très chaude s'échappe pour créer un spa naturel alimenté également par le ressac qui se déverse dans les trous creusés par les baigneurs. Des pelles sont à louer auprès des commerces de la baie. Atypique et touristique…
Une poche de lave se situe à la verticale; initialement l'eau de pluie pénètre par perméabilité à travers le sol pour remonter à la surface par différences de gradients de température le long des anfractuosités.
Dernière journée néozélandaise à Auckland. Auckland est le poumon économique de la NZ et éclipse par son essor la capitale, Wellington; ville la plus peuplée de NZ avec ses 1,4 millions d'habitants, elle nous replonge dans les phénomènes urbains : bouchon sur les trois voies, surpopulation dans les transports en commun, forte mixité sociale et ethnique, couverture de bitume et paysages de hauts buildings…
Entièrement tournée vers la mer, on l'appelle la ville de la voile car ce serait là que le taux de bateaux de plaisance par habitant serait le plus élevé au monde… Pour cette journée de transit avant de partir pour la Polynésie, nous nous concentrons sur son centre historique traversé par Queen street, la rue commerçante de la cité. On retrouve une skytower, un immeuble de grande hauteur avec vue panoramique sur toute la baie. Bien sur l'entrée est payante, le concept commercial est le même qu'ailleurs. Particularité, on peut ici, effectuer un saut depuis son sommet de 186m, sensations apparemment garanties.
Cathédrale d'Auckland, une structure de avire renversée?
La skytour...
Un moa, oiseau endémique de NZ dont la surexploitation au XIXème siècle a provoqué sa disparition
Il y a un nain sur la photo...
dernière vue du Mont Eden, surplomb panoramique et ancien cratère volcanique
Notre départ salué par le roi des nains de la terre du milieu, de la trilogie du seigneurs des anneaux. Le réalisateur, Peter Jackson, lui-même néozélandais a utilisé les superbes paysages de NZ comme décors naturels propulsant leur beauté en icone internationale... nous confirmons.
Nous sommes le jeudi 14 janvier 2016, nous décollons à 16h00 de l'aéroport international d'Auckland en direction de la Polynésie française