L'île sud de la Nouvelle Zélande
Nous nous étions quittés au départ de la Nouvelle Calédonie. La suite de notre voyage nous entraîne plus proche du cercle antarctique, à 2000km au sud est de l'Australie, à la découverte de la terre lointaine de Nouvelle Zélande, une des dernières à avoir été abordée par l'homme.
Articulée autour de 2 îles principales formant un ensemble de près de 1500km de long pour environ 200 de large, nous avons choisi d'entamer notre parcours de la Nouvelle Zélande par l'île sud, à partir de
la ville de Christchurch pour une durée de 17 jours pour finir sur l'ile du nord et un arrêt final à Auckland. Cette fois, le mode de transport sera une voiture de location et l'hébergement se fera principalement en auberge de jeunesse, et parfois en "bed and breafast"
Parcours île sud Parcours île nord
Abritant une population de quelques 4,5 millions d'habitants, elle présente une densité 6 fois inférieure à celle de la France métropolitaine; là encore le dépaysement devrait être au rendez-vous d'un ensoleillement maximal avec une aurore aux alentours de 5h30 et un crépuscule vers 21h30.
La Nouvelle Zélande est dénommée par les maoris "Aotearoa," l'ile au long nuage blanc" .
La première impression est celle d'une Suisse de l'hémisphère sud , de part la typologie des paysages et les traits culturels et artistiques qui la rapproche plus de notre culture européenne, comparativement à l'Australie, sa voisine et grande sœur dont elle diffère fondamentalement en terme de dangerosité de sa faune; ici pas de serpents, d'araignées venimeuses, de crocodiles, ni de gros prédateurs terrestres. Mais là s'arrête l'analogie : la végétation est complétement différente et la faune largement endémique. De plus, elle présente de grandes façades maritimes de type côtes bretonnes ou anglaises pour sa partie sud-est, de type fjord norvégiens pour sa partie sud-ouest et nord-est et de type côte balnéaire pour sa partie nord ouest. 1 dollar NZ correspond à 0,6 € : la vie parait moins chère qu'en Australie et s'apparente aux prix pratiqués en France métropolitaine.
1ère étape Christchurch
Christchurch est la deuxième plus grande ville de NZ après Auckland ( la capitale est Wellington) et fût la première déclarée comme telle par le gouvernement britannique en 1856. Durement frappée par 3 tremblement de terre en 2010 et 2011, elle en porte toujours les stigmates, ce qui lui donne un côté tout à la fois empreint d'émotion et fort d'une volonté de s'en sortir, d'aller de l'avant. Cette foi en l'avenir transpire dans chacune de ses artères. La ville ressemble à un immense chantier de reconstruction où des bâtiments en ruine côtoient des immeubles modernes et des maisons historiques en bois dans un mélange artistique étonnant.
Le tram longe la cathédrale consolidée mais inaccessible
Rue commerçante réaménagée
Une façade étayée appuyée sur un légo de container
Re:START est le nom du projet de réappropriation du centre ville durement meurtri au moyen de containers de transport maritime agencés en locaux communaux, commerces, banques... une vrai réussite à la fois esthétique et fonctionnelle
L'art en pleine rue... clin d'œil à polo
Le parc arboré traversé par une rivière ; Un objectif en 2016...
un véritable poumon vert pour les nuits de Fourvière
Christchurch a été pendant longtemps la base arrière logistique des expéditions en Antarctique
Même là, elle trouve des chats !!! Passage obligatoire en supermarché
2ème étape : Akaroa
Prise en compte du
véhicule, une première main de 160.000 km et départ pour la péninsule de
Banks et le village d'arakaoe. Retour à la conduite à gauche, aux vitesses automatiques et à la langue anglaise.
Exemple de fjords de la péninsule de Banks, la baie des pigeons
Un paysage de pâturage façonné par l'homme au prix d'une déforestation massive au XIXème siècle
Sieste réparatrice et déjeuner en bord de lac
Plage de sable noir de bons bay
L'élevage des moutons "mérinos" n'est pas un mythe. Parfois, de l'herbe verte pousse autour des moutons...
Le village
d'Akaroa est le fruit d'une tentative française de prise en compte du sol suite
à la visite d'un baleinier fin du XVIIIème siècle ; 70 personnes principalement
du Havre et de Bordeaux ont tenté l'aventure depuis la métropole et aborde la
côte en 1840 sur le vaisseau comte de paris.
Un petit bout de France à l'autre
bout du monde! Reste les devantures colorées de bleu blanc rouge, des noms de
rue et d'établissement en français, le mot gendarmerie sur le poste de police
et un raffinement en nourriture, notamment vins et fromages.
Nous terminons la journée dans le cinéma local adossé à la
bibliothèque pour assister à la projection du film légend avec tom hardy . Deux
petites salles d'à peine 20 places chacune avec de vrais sièges de cinéma, et
tout l'équipement numérique ; seul bémol la projection est assuré par un
vidéoprojecteur qui nuance la qualité d'image.
Le drapeau
néozélandais ressemble au drapeau australien avec seulement 2 différences : la
croix du sud ne possède que 4 étoiles au leiu de 5 et l'étoile du commonwealth
sous l"union jack" est absente. c'est peut être pour cela entre autre
que le pays cherche depuis plusieurs années à en changer. Un référendum est
cours à ce sujet. D'un héritage anglo-saxons, les échanges commerciaux et
culturels s'effectuent désormais principalement avec l'Australie, la Mélanésie
et l'Asie du sud-est. Ici, un système démocratique basé sur une élection d'une
seule chambre haute à la proportionnelle ce qui permettrait une meilleure
représentativité de l'ensemble de la société civile. C'est le symbole de la
naissance d'une vraie identité nationale.
ARAKAOE, le village le plus français de NZ.
Exemple de solidarité suite aux attentats de Paris. Beaucoup sont les néozélandais à faire témoignage de leur soutien et de leur compassion. Réminiscence francophone : la gendarmerie


Vue depuis la jetée
Le Blue Dolphins nous emmène dans la baie des français pour une excursion marine. Des nuages gris menaçant restent accrochés aux flancs des collines qui entourent la baie; un vent d'est, froid, s'oppose à l'avancée du bateau.
Soudain, un banc de dauphin Hector surgissent à bâbord : ce sont les plus petits dauphins au monde; la couleur noire sous le ventre se transforme en gris dans sa remontée vers la dorsale, de forme courbe et non triangulaire comme chez les autres dauphins. Ils ne sont pas migrateurs et restent à l'année dans ces eaux du pacifique sud. L'un d'entre eux effectue un saut hors de l'eau d'un bon mètre; en hiver lorsque la température de l'eau avoisine les 7 degrés, ils pénètrent plus en amont dans le fjord en se rapprochant du port. Des fermes aquatiques d'élevage de saumon gagnent sur la mer...
Une colonie de phoques à fourrure néozélandais se réchauffe sur les parois volcaniques édentées par l'érosion marine; à l'approche du bateau, 2 jeunes font la course sur une centaine de mètres avec une étonnante célérité. A l'opposé, des pingouins bleus, l'une des plus petite espèce au monde nagent en surface en battant des pattes arrières. La zone est classée en réserve maritime et ses eaux limpides regorgent de poissons dont viennent se nourrir les nuées de mouettes, cormorans, albatros et pétrels.
Vues du port

Balade en bord de côte à travers une végétation en pleine floraison; les senteurs de pins et d'eucalyptus embaument la brise marine. Les séquoias, cyprès géants , chênes et les frênes côtoient les géraniums rouges en fleur, les agapanthes, les hibiscus et autres oiseaux de paradis… les maisons tantôt coloniales tantôt contemporaines sont noyées dans le végétal parfaitement maitrisé par la main verte et experte des propriétaires.
Quelques noms : les Lelièvre, Delmanche , Vaudelle, Libeau, … le circuit des cimetières catholiques roman et anglicans nous replonge dans la jeune histoire néozélandaise.
L'église Maorie datant de 1860 est utilisée encore aujourd'hui pour les baptêmes et les mariages; un piano à vent fabriqué par un manufacturier de Melbourne fait sonner ses notes sous l'impulsion du pied sur son pédalier.
.
Un cimetière catholique et un cimetière anglican Eglise maorie

Rencontre de course à pied matinale: l'âne avec vue sur mer!
3ème étape : Lac Tekapo et le centre
Au long des routes sillonnées, des silos à grains reconvertis en chambre d'hôte... Nous visitons également à Barrys Bay une fabrique de fromage axée essentiellement sur des fromages à pâte de type cheddar.
Un clin d'œil à Géraldine, mon alter-égo féminin professionnel qui ne savait sans doute pas qu'un village néozélandais lui était dédié...
Arrivée au Lac Tekapo situé sur un plateau à 700m d'altitude. Il doit sa couleur turquoise à la “farine de pierre“, des particules minérales provenant de l’érosion des la montagne par le glacier qui alimente le plan d’eau, si fines qu’elles restent en suspension dans l’eau.
La température de l’eau dans le lac est en moyenne de 8 à 10°C. Le niveau du lac est régulé par un barrage. L’eau du lac, transportée par canaux passe au travers de 8 barrages hydroélectriques.
Le lac est situé au cœur du “Mackenzie Country“, entouré de montagnes souvent enneigées. Il doit son nom à James McHenzie, à la fois voleur et héros. En 1865, il découvre le passage qu’empruntent les Maoris dans les montagnes, pour accéder à l’intérieur de la région et y cache, parait-il, un millier de moutons volés !
Eglise du bon berger
Sommets autour du lac, baignée de lumière rasante
Elevage de cervidés de venaison . Le cerf est un animal introduit par l'immigration européenne. Les conditions idéales et le manque de prédateurs ont poussé les pouvoirs publics à maitriser la croissance exponentielle des troupeaux soit par la chasse soit par l'élevage
Lupins mauves, roses, violets...
Cadre idéal aux réflexions métaphysiques
Baignade dans les sources géothermiques à 36, 37 et 39°c suivi d'un massage aux huiles essentielles. La géothermie représente environ 20% de la production énergétique du pays due à l'activité souterraine consécutive au glissement de la plaque pacifique sous la plaque indo-australienne, une caractéristique géologique qui guidera une partie de notre périple néozélandais.
Randonnée jusqu'au
mont St John à 1033m siège du premier laboratoire d'astrophysique et d'astronomie de NZ
situé sur un plateau
à 700m d'altitude exempt de pollution lumineuse et balayé par un vent constant qui permet,
une excellente qualité visuelle d'observation de la voute céleste. L’air y a la réputation d’y être le plus pur de l’hémisphère sud. D'ailleurs malgré un bronzage de plusieurs mois, notre visage rougira comme le visage d'un adolescent lors de son premier baiser, la tête en feu...
Vues à 360°
4ème étape : Dunedin et la péninsule d'Otago au sud-est
Le mont Cook-Aoraki est le point culminant ( 3764 m) de la chaine de montagne des alpes du sud hébergeant près de 100 glaciers et leurs neiges éternelles scindant l'île du nord au sud sur sa façade ouest.
Ces espaces de haute montagne ont servi de terrain d'entrainement au néozélandais sir Sidmund Hilary, le premier alpiniste à avoir gravi le mont Everest, le "toit du monde" avec ses 8807m avec le sherpa Tensing Norgay en 1953 . Il gravira 10 autres sommets himalayens et fera parti d'une expédition au pole sud en 1958. Un centre d'alpinisme et de protection de la montagne lui est dédié.
Une balade via le sentier de la Hooker Valley nous entraine à travers une vallée glaciaire jusqu'au lac où se déverse le glacier Mont Cook. Quelques morceaux d'iceberg flottent comme des glaçons dans un verre de pastis.
Sir Hilary, pionnier et explorateur
La ville portuaire d'Amarama nous livre ses décors à la Jules Verne
Les Moéraki Boulders sont des formations géologiques calcaires de forme ronde posées sur le sable et découvertes uniquement à marée basse.
La question est sur toutes les lèvres : mais où sont les dinosaures ?
Arrivée à Dunedin, première ville universitaire de NZ et ancien bastion écossais.
Nous logeons dans un BnB ancienne maison coloniale dans une rue pentue dominant la baie non sans rappeler les rues de San Francisco.
Nous avons de la chance, une journée caniculaire s'annonce : le soleil irradie et le vent chaud souffle une brise constante, idéal pour entamer une excursion sur la péninsule d'Otago qui fait face à Dunedin et ferme l'estuaire de la cité portuaire. La mer pénètre sur environ 22km depuis son embouchure marquée par la pointe de la péninsule.
Pour en suivre le contour découpé, nous empruntons une route côtière qui sillonne et arase le littoral dévoilant de petits ports de pêches, des maisons de bois sur pilotis et de petites anses bleutées; dans l'une d'elle, en pleine période de grandes vacances scolaires, des petits néo-zélandais en famille s'adonnent aux premières brasses et jeux aquatiques ; l'eau affiche un timide 17°c mais la chaleur pousse à la baignade. Nous profitons de ce premier bain en terre "kiwi"à Macandrews Bay.
Maison commune et église maories d'Otakai
Un remake du déjeuner sur l'herbe
Après un pique-nique en bord de plage nous atteignons l'extrémité sud de la péninsule dénommée Taiaro Head, avec son phare, son centre d'information et de gestion des albatros royaux, son ancienne base de défense portuaire, le tout niché au sein d'une réserve naturelle qui nous permet d'approcher des colonies de lion de mer, d'otaries, de pingouins à yeux jaune et d'albatros royal, espèces désormais menacées. L'envergure de l'albatros royal est impressionnante avec ses quelques 2,2m; il domine son vol au-dessus des falaises balayées par de fortes bourrasques de vent. A ses côtés, pétrels, mouettes et cormorans font figure d'oisillons. Comme pour toute espèce animale, sous la dénomination d'albatros, on retrouve une dizaine d'oiseaux différents, tous migrateurs. Le royal peut parcourir jusqu'à 1500 km par jour suivant les vents portants. Cela remet en tête le poème de Baudelaire…
Embouchure de l'estuaire
C'est la période de nidification des pingouins; dans la réserve, cachés sous des sentiers camouflés tels des chasseurs de palombe, nous approchons un mâle, une femelle et deux jeunes de 4 mois qui arborent déjà 3 kg à la pesée : leur cycle de maturation est très rapide. En effet, ces espèces de pingouins viennent nicher dans les terres en construisant leurs habitats sous la végétation arbustive qui les protège du vent et des prédateurs importés par l'homme, rats, chiens, chats, furets, fouines… Avant l'arrivée de l'homme blanc, il n'existait sur cette terre aucun prédateurs pour ces animaux et aucun mammifère excepté les chauve-souris renard.
Plage de nidification... l'endroit est bien choisi
Pingouins à yeux jaunes s'extrayant de leurs abris pour aller en mer
Le retour sur Dunedin emprunte la route panoramique qui permet un 360° sur la mer et l'estuaire d'entrée du chenal menant au port. Là siège le seul château de NZ, le Larnach Castle malheureusement fermé à notre arrivée tardive. Malgré tout , la péninsule est magnifique.

D'une manière générale, l'empreinte anglo-saxonne se retrouve , en comparaison avec l'Australie, dans la qualité des jardins des maisons et dans la netteté de leur entretien. Cela se voit également dans les auberges de jeunesse dont les installations affichent un meilleur état général de propreté...
Nous discutons longuement avec la gérante du B§B, une mamy de près de 65 ans qui a du mal à se mouvoir à cause de sa surcharge pondérale et de son âge. Sa gentillesse et la propreté de la maison reflète sa personnalité. Il nous semble que tenir cet établissement lui permet de rompre avec sa solitude et sa faible mobilité. A notre départ, Marie Thérèse étreint longuement Marielle dans ses bras.
En contre bas, un chemin nous amène à proximité d'une plage de sable et de galets où se réchauffent d'autres otaries exposézs sur la grève à la chaleur bienveillante des rayons solaires. Soudain, à flanc de colline, à peu près à 30m de la plage, 4 ventres blancs émergent du tapis vert de la couverture arbustive, becs au vent , nageoires légèrement ouvertes comme prenant la pose puis soudain y replonge avant de réapparaitre en bord de plage. Dodelinant, à la queue leu-leu, ils se dirigent vers le ressac tout en prenant garde par un mouvement d'évitement circulaire à dévier de la la proximité d'un phoque mâle assoupi sur le sable. Puis, tête la première, ils se jettent dans l'écume et avec une rapidité déconcertante, profilés tel des obus , ils remontent la houle par de vifs sauts successifs.
Enclos pour permettre l'accès des moutons aux véhicules de transport


Cascade de ?
Marche en bord de mer
Un pingouin à yeux jaune se réchauffant au soleil
Soudain, rencontre avec des lions de mer; près de 300kg de graisse, de chair et de muscles nonchalamment affaissés sur la grève chauffée par le soleil. La proximité avec la vie animale est manifeste, mais attention il s'agit bien de leur territoire...
Nous entamons le trajet par 45 min de navigation dans le lac d'eau douce Manapouri jusqu'à la centrale de production d'électricité de West Arm où fut construite la seule route publique qui n'est pas reliée au réseau routier. Là, un bus nous prend en charge pour environ 30 minutes de transfert à travers un dédale de montagnes couvertes de forêt humide d'où s'échappent une multitude de cascades. Au col de Wilmoot, à une altitude de 670m, se dévoile une vue panoramique du fjord que nous allons explorer.
Au terminus, le navire trois mats nous attend en cette journée de noël; le personnel arbore des bonnets rouges et blancs, la décoration est en conséquence. Après la réception de nos cabines, nous nous dirigeons vers un bras du fjord ( eau salée ) où nous allons pouvoir faire du kayak et nous baigner dans une eau à 16°c . Heureusement le temps est magnifique.
Le navire glisse sur l'eau plane, transperce le silence. De profondes entailles verticales blanches, véritables cicatrices, incisent l'uniformité verte recouvrant les enclaves montagneuses; la roche est si dure par endroit que les racines des végétaux ne pénètrent pas dans le sol et se contentent d'un substrat superficiel, fragile, qui cède parfois sous les pluies diluviennes et le poids accumulé, dans un vacarme d'avalanche végétale...

Sous une lumière éclatante de fin d'après-midi, une multitude d'îlots balayée par les courants et les vents marins parsème l'entrée du fjord; ils abritent des lieux de reproduction d'une immense colonie d'otaries à fourrure de NZ.
Queestown est le berceau des sports extrêmes : saut à l'élastique, descente en rafting, descente de rivière en jetboat, chute libre, ... Elle attire par sa beauté et la diversité des activités, nombre de touristes. La NZ est très bien organisée pour permettre l'accès à tous, et à toutes ces activités de plein air. Un modèle d'écotourisme sécurisé et accessible à une population de néophytes... les puristes seront sans doute un peu déçus mais cela offre une secteur économique en plein développement à l'ensemble du territoire.
En buvant un verre sur un "barbateau", néologisme de circonstance, nous entamons la conversation avec Wally et Michèle, des américains du Colorado. Il est responsable d'une entreprise paysagiste et ils ont 3 grands enfants. Leur fille ainée qui vit en NZ va prochainement épouser un Samoa... nous terminons la soirée tardivement et légèrement euphoriques, ...une belle rencontre.
stand pour apprendre à manipuler la timbale pour extraire les poussières d'or du lit de la rivière
A l'époque de la ruée vers l'or, de nombreux chinois ont immigré pour chercher fortune donnant naissance à un quartier historique chinois.

Soirée dans un cinéma pittoresque pour visionner Star War, épisode VII, le réveil de la force... la fidélité à une saga qui a bercer notre jeunesse. La salle n'aurait certainement pas obtenu l'accord de la commission de sécurité en France avec sa voiture , ses différents canapés posés à la volée au centre de la salle.
Le glacier Franz Joseph
Le glacier Fox
L'église et la caserne ... plus qu'un cliché! Péché mignon
Nous quittons un paysage de montagne pour une remontée le long de la côte océanique ouest -versant à forte pluviométrie- vers Tapakaiki notre future étape; sous la lumière éclatante, chaque paysage est un tableau dont on ne se lasse pas.
Peu avant d'arriver à la bifurcation qui nous fera traverser l'île d'ouest en est, nous faisons une halte à Cape Foulwind où séjourne la plus accessible des colonies de phoques à fourrure de l'île. C'est la saison de la reproduction, de nombreux petits sont visibles, jouant entre eux ou tétant leur mère. Les mâles sont impressionnants et avec 200kg peut atteindre 4 fois le poids moyen d'une femelle.
La route ouest-est suit le parcours de la rivière "border" une des plus longues du territoire. Sous le brouillard, la plénitude des lieux peine à prendre son envergure. On devine la forêt plongeant des contreforts dans l'eau calme de l'upper river ; en amont, le lit emprunte des gorges qui font le bonheur de nombreux rafteurs. Un arrêt à une auberge de bord de route, bondée à cette heure de repas où la mascotte locale, un cochon d'une race inconnue joue avec un jeune chiot sous l'une des tables extérieures.
Arrivée à Motueka en bord de mer. Si le centre-ville s'aligne autour de cubes de béton sièges de diverses boutiques, la beauté de la ville se trouve ailleurs, vers sa lagune intérieure, son vieux port, son banc de sable abritant un lieu privilégié de passage des oiseaux migrateurs… Le temps gris nous rend mélancolique. L'auberge backpacker est tenue par un couple de personnes âgées charmant et dévoué : ici les jeunes côtoient les anciens dans un melting-pot international.
Les plages sont fournies d'un sable orangé caractéristique parsemé de grains plus caramel faisant penser à du sucre brun sur un jaune d'œuf. Les parois rocheuses de calcaire polies par l'érosion accueillent les eaux turquoises de la mer tasman. A Torquay bay, les maisons de bois ceintes de terrasses sur pilotis noyées dans la verdure affichent ouvertement leur panneau "propriété privée"; on les comprend, on les envie, c'est un joyau ! Le chemin de boucanier, le "track "s'étire sur 55 km; il épouse le découpage de la côte dans une végétation gorgée d'humidité, luxuriante, dans laquelle on retrouve notamment la fameuse fougère argentée, un des emblèmes de la nation dont chacun a pu admirer la typographie sur les maillots de rugby des "All black"; en pleine vacances d'été, nous n'aurons sans doute pas l'occasion d'assister à une rencontre de rugby… Le temps est lourd, le sol glissant, les bâtons de marche sont les bienvenus.


Le retour sur Dunedin emprunte la route panoramique qui permet un 360° sur la mer et l'estuaire d'entrée du chenal menant au port. Là siège le seul château de NZ, le Larnach Castle malheureusement fermé à notre arrivée tardive. Malgré tout , la péninsule est magnifique.
D'une manière générale, l'empreinte anglo-saxonne se retrouve , en comparaison avec l'Australie, dans la qualité des jardins des maisons et dans la netteté de leur entretien. Cela se voit également dans les auberges de jeunesse dont les installations affichent un meilleur état général de propreté...
Nous discutons longuement avec la gérante du B§B, une mamy de près de 65 ans qui a du mal à se mouvoir à cause de sa surcharge pondérale et de son âge. Sa gentillesse et la propreté de la maison reflète sa personnalité. Il nous semble que tenir cet établissement lui permet de rompre avec sa solitude et sa faible mobilité. A notre départ, Marie Thérèse étreint longuement Marielle dans ses bras.
5ème étape : Les Catlins
Nous nous dirigeons vers la côte des Catlins. Passage par kaka point, une magnifique anse de sable, puis arrêt à Nuggets Point après 8km de piste. La balade jusqu'au phare par un chemin boucanier nous plonge verticalement dans l'océan dont les eaux bleues turquoises accueillent une colonie d'otaries dont les cris sourds résonnent contre les falaises sur lesquelles sévissent les 40èmes rugissants.
En contre bas, un chemin nous amène à proximité d'une plage de sable et de galets où se réchauffent d'autres otaries exposézs sur la grève à la chaleur bienveillante des rayons solaires. Soudain, à flanc de colline, à peu près à 30m de la plage, 4 ventres blancs émergent du tapis vert de la couverture arbustive, becs au vent , nageoires légèrement ouvertes comme prenant la pose puis soudain y replonge avant de réapparaitre en bord de plage. Dodelinant, à la queue leu-leu, ils se dirigent vers le ressac tout en prenant garde par un mouvement d'évitement circulaire à dévier de la la proximité d'un phoque mâle assoupi sur le sable. Puis, tête la première, ils se jettent dans l'écume et avec une rapidité déconcertante, profilés tel des obus , ils remontent la houle par de vifs sauts successifs.
En bord de mer, sur des tambours de câble en bois improvisés en table de déjeuner
Jacko Bay et son fameux blowhole
Randonnée en bord de côte vallonnée pour atteindre un trou souffleur, creusé par la mer dans une couche plus friable de la falaise sur une longueur de 55m.
Couchage dans un cottage situé en pleine nature dans une réserve naturelle. Un nid douillet…

Bush typique néozélandais
Cascade de ?
Marche en bord de mer
Un pingouin à yeux jaune se réchauffant au soleil
Arbres pétrifiés par le temps, d'une forêt préhistorique à Curio Bay
Nugget point, pointe la plus au sud de l'île du sud donc la plus proche de l'antarctique ( tout est relatif) ; l'inclinaison des arbres montre la force et la constance des vents dominants.
Balade de bord de mer à Waipapa
Soudain, rencontre avec des lions de mer; près de 300kg de graisse, de chair et de muscles nonchalamment affaissés sur la grève chauffée par le soleil. La proximité avec la vie animale est manifeste, mais attention il s'agit bien de leur territoire...
fin d'après-midi moutonnée sur la lande néozélandaise
Arrêt à Invercargill, un village du bout de l'île sud.
Cliften bridge, pont suspendu datant de 1899
Arrivés au lac de Te Anau, nous nous empressons de rejoindre une visite guidée d'un réseau de grottes souterraines qui abrite une curiosité biologique : les vers fluorescents. Nous pénétrons dans les entrailles de calcaires où après une modeste marche nous atteignons un lac souterrain. Groupés dans une embarcation, toute lumière éteinte, un silence de tombeau s'installe pour admirer, la tête renversée, la voute de calcaire perlée d'une multitude de point bleus fluorescents, tels les étoiles d'un ciel rapproché. Une voie lactée à la taille de l'homme, magique. Ces larves d'un insecte cousin du moustique sont des petits vers qui se nourrissent d'autres insectes; elles les attirent dans des fils verticaux de bave semblables à des fils de pêche au moyen de la lumière bio-phosphorescente qu'elles produisent. Plus le vers illumine, plus il a faim. Tragique destinée : après sa transformation en insecte, ceux-ci ne vivent que quelques jours... pour pouvoir pondre des œufs ... la boucle est bouclée!
Départ du port de Manapouri situé dans le plus grand parc naturel de NZ, le Fiordland, avec ses 1,2 millions de km2 classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le voyage doit nous amener dans le Doubtful Sound, le plus grand fjord du parc.
Départ du port de Manapouri situé dans le plus grand parc naturel de NZ, le Fiordland, avec ses 1,2 millions de km2 classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le voyage doit nous amener dans le Doubtful Sound, le plus grand fjord du parc.
Nous entamons le trajet par 45 min de navigation dans le lac d'eau douce Manapouri jusqu'à la centrale de production d'électricité de West Arm où fut construite la seule route publique qui n'est pas reliée au réseau routier. Là, un bus nous prend en charge pour environ 30 minutes de transfert à travers un dédale de montagnes couvertes de forêt humide d'où s'échappent une multitude de cascades. Au col de Wilmoot, à une altitude de 670m, se dévoile une vue panoramique du fjord que nous allons explorer.
Au terminus, le navire trois mats nous attend en cette journée de noël; le personnel arbore des bonnets rouges et blancs, la décoration est en conséquence. Après la réception de nos cabines, nous nous dirigeons vers un bras du fjord ( eau salée ) où nous allons pouvoir faire du kayak et nous baigner dans une eau à 16°c . Heureusement le temps est magnifique.
Le navire glisse sur l'eau plane, transperce le silence. De profondes entailles verticales blanches, véritables cicatrices, incisent l'uniformité verte recouvrant les enclaves montagneuses; la roche est si dure par endroit que les racines des végétaux ne pénètrent pas dans le sol et se contentent d'un substrat superficiel, fragile, qui cède parfois sous les pluies diluviennes et le poids accumulé, dans un vacarme d'avalanche végétale...
Le père noël nous attendait... sur un îlot.
Un repas de fête!
Les bonbons surprises sont ici très prisés; il s'agit de berlingots multicolores où chacun tire sur une extrémité. Là, un pétard éclate dévoilant un petit jouet et une maxime inscrite sur un morceau de papier. Nous cédons à la tradition locale.
...albatros, vastes
oiseaux des mers, qui suivent,
indolents compagnons de voyage, le navire glissant
sur les gouffres amers...
Sous une lumière éclatante de fin d'après-midi, une multitude d'îlots balayée par les courants et les vents marins parsème l'entrée du fjord; ils abritent des lieux de reproduction d'une immense colonie d'otaries à fourrure de NZ.
Au coucher et au lever du jour
Le
moteur diesel entonne sa sourde mélodie, le navire file dans l'entrelacs du fjord.
Des jets d'eau
pulvérisée crèvent la surface
étincelante , soulignés par les premières lueurs obliques du soleil. Un groupe de dauphins gris communs, les plus gros spécimens de leur espèce, partagent la route du bateau, sautent et jouent dans
les vagues créées par son sillage faisant le bonheur des touristes que nous sommes.
7ème étape : Queenstown
Queestown est le berceau des sports extrêmes : saut à l'élastique, descente en rafting, descente de rivière en jetboat, chute libre, ... Elle attire par sa beauté et la diversité des activités, nombre de touristes. La NZ est très bien organisée pour permettre l'accès à tous, et à toutes ces activités de plein air. Un modèle d'écotourisme sécurisé et accessible à une population de néophytes... les puristes seront sans doute un peu déçus mais cela offre une secteur économique en plein développement à l'ensemble du territoire.
En buvant un verre sur un "barbateau", néologisme de circonstance, nous entamons la conversation avec Wally et Michèle, des américains du Colorado. Il est responsable d'une entreprise paysagiste et ils ont 3 grands enfants. Leur fille ainée qui vit en NZ va prochainement épouser un Samoa... nous terminons la soirée tardivement et légèrement euphoriques, ...une belle rencontre.
Tour du lac en vélo et découverte des rives sur 35km
A mi parcours une pause au golf s'impose
Une certaine qualité de vie...
confiserie à l'ancienne
Soirée dans un pub et music live
8ème étape : Wanaka
Reprise de l'asphalte en direction de Wakana
par la route la plus haute et panoramique de NZ pour retrouver la famille Forfait lors d'un point de jonction coordonnée.
En chemin, nous faisons une halte à Arrownstown, ancienne ville minière auréolée
d'un centre -ville digne d'un décor de western.
A l'époque de la ruée vers l'or, de nombreux chinois ont immigré pour chercher fortune donnant naissance à un quartier historique chinois.
Retrouvailles avec Laurent, Carole, Lola, Paul et Clément
8ème étape : La route des glaciers
les glaciers Franz Joseph, Rob Roy et Fox
Première randonnée au glacier Rob Roy dont le
terminus dépose sa moraine à 400m d'altitude et à moins de 5km du bord de la
mer de Tasman tout en traversant, dans sa partie basse, une forêt humide. La température atteint
environ 30°c. Pas commun...
Dans un fracas assourdissant amplifié par les parois montagneuses abruptes, une énorme bloc vient de se détacher d'un serac en tête de glacier déclenchant une avalanche qui termine sa course quelques 300 m plus bas. Impressionnant.
Comme la majorité des glaciers de haute et moyenne altitudes, ces deux glaciers ont reculé et perdu en épaisseur de manière accélérée depuis moins de 20 ans… Problématique de la fonte des glaces due à la période de réchauffement climatique elle -même accentuée par la pollution d'origine humaine, notamment les gaz à effet de serre. Exemple réel de la nécessité d'une conscience écologique vitale pour l'héritage que nous allons laisser à nos enfants.
Approche d'une cascade et baignade rafraîchissante garantie
Soirée dans un cinéma pittoresque pour visionner Star War, épisode VII, le réveil de la force... la fidélité à une saga qui a bercer notre jeunesse. La salle n'aurait certainement pas obtenu l'accord de la commission de sécurité en France avec sa voiture , ses différents canapés posés à la volée au centre de la salle.
En cette nouvelle année 2016, nous vous adressons tous nos voeux de santé et de bonheur afin de pouvoir concrétiser tous vos projets personnels et professionnels.
Baignade très froide dans la rivière cristalline émanant directement du glacier. Les mouches de sable sont aussi présentes en grand nombre; elles piquent le derme pour extraire du sang. Le bouton formé offre des démangeaisons garanties sur plusieurs jours, en partie du à l'anticoagulant injecté par l'insecte. Désagréable...
Blue pool
Les ponts à une voie font l'objet d'une circulation alternée... ici aussi la faune sauvage est soumise aux aléas routiers
Le glacier Franz Joseph
Le glacier Fox
On ne se refait pas ... ici aussi les pompiers sont issus de la société civile et souvent volontaires
9ème étape : la côte nord ouest
La ville de Hokitika est célèbre pour son jade ou pounamou pour les maoris. Cette pierre verte était vénérée par les maoris car sa dureté, en l'absence de la connaissance des métaux, permettait la fabrication d'outils et d'armes.
visite des falaises de calcaire appelées de manière populaire "les pancakes": une stratification horizontale due à une forte compression avec mélange de coquillages, érosion par l'eau de pluie et par l'eau de mer créant des cavités propices à la création d'un trou du souffleur.
Réveil sous la
pluie; une journée entière y sera consacrée, la première depuis nos débuts
néozélandais. Nous longeons la côte dont
les falaises de calcaires s'effritent dans la marée montante tandis qu'une
brume épaisse suinte des montagnes dans une ambiance "freddy les griffes
de la nuit" ou "fog" pour les adeptes des films d'horreur; la
côte doit être très belle sous le soleil.
Peu avant d'arriver à la bifurcation qui nous fera traverser l'île d'ouest en est, nous faisons une halte à Cape Foulwind où séjourne la plus accessible des colonies de phoques à fourrure de l'île. C'est la saison de la reproduction, de nombreux petits sont visibles, jouant entre eux ou tétant leur mère. Les mâles sont impressionnants et avec 200kg peut atteindre 4 fois le poids moyen d'une femelle.
Regarder bien ... elles sont là
Un weka, oiseau endémique qui ne vole pas comme son cousin le kiwi
La route ouest-est suit le parcours de la rivière "border" une des plus longues du territoire. Sous le brouillard, la plénitude des lieux peine à prendre son envergure. On devine la forêt plongeant des contreforts dans l'eau calme de l'upper river ; en amont, le lit emprunte des gorges qui font le bonheur de nombreux rafteurs. Un arrêt à une auberge de bord de route, bondée à cette heure de repas où la mascotte locale, un cochon d'une race inconnue joue avec un jeune chiot sous l'une des tables extérieures.
Piscine d'eau de mer
Arrivée à Motueka en bord de mer. Si le centre-ville s'aligne autour de cubes de béton sièges de diverses boutiques, la beauté de la ville se trouve ailleurs, vers sa lagune intérieure, son vieux port, son banc de sable abritant un lieu privilégié de passage des oiseaux migrateurs… Le temps gris nous rend mélancolique. L'auberge backpacker est tenue par un couple de personnes âgées charmant et dévoué : ici les jeunes côtoient les anciens dans un melting-pot international.
Arbre de noël, Christmas tree, nom vernaculaire donné à cet arbre
10ème étape : Abel Tasman et les parcs du nord
J'ai achevé le polar
que je lisais, la nuit dernière. Le commissaire Brunetti, italien de Venise,
est venu une nouvelle fois à bout de l'affaire qu'on lui avait confiée. La météo semble plus clémente bien qu'un gris
métallique humide baigne l'ensemble de la région dont la douceur des
températures annuelles favorisent l'exploitation agricole des arbres fruitiers,
pommes, orange, kiwi, poires, cerises et de la culture du houblon disposé sur
des tuteurs filaires verticaux. Le grenier à fruit de l'île du sud.
La navette
fluviale dans laquelle nous embarquons à Kaiteriteri pour le parc national
d'Abel Tasman, nom de l'explorateur hollandais qui le premier a croisé les
terres néozélandaises, 100 ans avant que
Cook n'en face la cartographie précise,
afin de nous déposer dans la baie de Medland pour nous récupérer 6 h
plus tard à Anchorage baie , soit quelques 15 km au sud. En effet ce parc n'est accessible qu'à pied ou par voie maritime. Superbe randonnée...
Les plages sont fournies d'un sable orangé caractéristique parsemé de grains plus caramel faisant penser à du sucre brun sur un jaune d'œuf. Les parois rocheuses de calcaire polies par l'érosion accueillent les eaux turquoises de la mer tasman. A Torquay bay, les maisons de bois ceintes de terrasses sur pilotis noyées dans la verdure affichent ouvertement leur panneau "propriété privée"; on les comprend, on les envie, c'est un joyau ! Le chemin de boucanier, le "track "s'étire sur 55 km; il épouse le découpage de la côte dans une végétation gorgée d'humidité, luxuriante, dans laquelle on retrouve notamment la fameuse fougère argentée, un des emblèmes de la nation dont chacun a pu admirer la typographie sur les maillots de rugby des "All black"; en pleine vacances d'été, nous n'aurons sans doute pas l'occasion d'assister à une rencontre de rugby… Le temps est lourd, le sol glissant, les bâtons de marche sont les bienvenus.
Fougère argentée
Un abri de fortune, de bonne fortune...
Vous l'aurez compris, beaucoup de randonnées et de balades pour profiter des curiosités naturelles qu'offre l'île du sud. Demain 2h30 de ferry nous permettront de rejoindre Wellington, la capitale, et l'île du nord...
Nous sommes le dimanche 3 janvier 2016... de métropole une terrible nouvelle nous parvient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire