Découverte de TOKYO
Arrivés de nuit le
lundi 2 août vers 2h du matin dans la mégapole tokyoïte de près de 13 millions
d'habitants, notre vol accuse 2h de retard.
Après une heure de
taxi, nous découvrons non sans difficultés l'appartement dans lequel nous
allons séjourné à Tokyo. La ville est endormie et le quartier semble étouffé
par la chaleur et l'humidité. La numérotation des immeubles est erratique et
s'agence par chiffres. L'appartement que
nous avions réservé s'avère être une pièce unique au 5ème et dernier étage d'un immeuble de location de
vacances, à peine la surface de la chambre d'étudiant de Roxane à Lausanne : la notion de surface utile est culturelle.
Deux impressions s'imposent à nous : le calme et le sentiment de sécurité.
Deux impressions s'imposent à nous : le calme et le sentiment de sécurité.
On appréhende la
ville au 48ème étage de la mairie de Tokyo construite sur la base des deux
tours de la cathédrale de Paris où s'agitent près de 13000 fonctionnaires et on apprécie sa justesse et sa précision au contact de ses
venelles.
En hommage aux enfants décédés
"Le japonais nait shintoiste, se marie chrétien et meurt boudhiste" : cette phrase traduit la capacité des japonais à assimiler des cultures différentes et à en retracer les contours dans un modèle purement japonais.
Vue du parc Geizen
Dégustation du célèbre thé vert "MACHA"
Temple bouddhiste dont les toits à 4 pans les rendent identifiables des complexes shintoïste à 2 pans.
Le shintoïsme est une religion animiste, base identitaire du Japon; au 6ème siècle, le bouddhisme venu de Chine et de Corée est introduit au Japon.
La ville de Tokyo
est un port posé au bord du pacifique nord. Elle s'étale dans un détroit à
l'embouchure de fleuves. Elle ne possède
pas de centre ville au sens occidental et historique du terme. Ravagée par un
seisme de 1923 et par les bombardements américains de 1945, elle se présente
suivant un patchwork d'espace : des oasis de verdure liés à son histoire,
l'implantation des parcs des temples impériaux et des bâtiments publics, des
constructions verticales modernes dédiés aux activités tertiaires desservies
par un réseau urbain d'axes routiers à 3 ou 4 voies, parfois sur un ou deux
niveaux, délimitant des quartiers dédiés
à l'habitat, aux petits commerces et aux
espaces rituels ( boudhistes, shintoiste, et parfois chrétien) où le
calme, la propreté et la sérénité domine.
Le tout est interconnecté par un réseau de transport en commun dense et
régulier.
Paradoxalement il est assez facile de se repérer dans ce dédale de transport urbain par
un système très organisé de dénomination des lignes par lettre et couleur et des stations par numérotation chiffrée déchiffrable notamment par les occidentaux,
en complément du nommage des stations où rapidement pour un novice chaque nom
se confond avec l'autre.
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