Sur les routes des Alpes japonaises, suite...
TAKAYAMA
Son
centre-ville est constitué de maisons anciennes formant un quartier aux résonnances
médiévales. La quiétude règne sous un soleil radieux. Pique-nique improvisé le
long des berges gazonnées et ombragées de la rivière ? qui traverse la cité.
La
visite se poursuit en déambulant de ruelles en venelles.
sur le départ
Temple SHINTÔ

Base-ball de rue, au féminin
Maison kusabaké, architecture japonaise en bois de cyprès,
en son centre un irori, feu traditionnel japonais
Le célèbre MISO élément de base de la nourriture japonaise composé à base de soja fermenté
les cacahuètes déclinées sous toutes les formes d'enrobage
Pizza japonaise
Promenade de chiens en poussette, ce n'est pas une exception!
Rencontres incongrues
Vue sur parc
Pont de TAKAYAMA
Vendeurs de saké et autres alcools, reconnaissable à la boule qui couvre son entrée
Echappée dans le parc national Sangaku Chubu.
Une chaine montagneuse qui culmine à près de 3000m
sur ses plus hauts sommets dont certains attestent toujours d'une activité
volcanique. La forêt sous ces latitudes et ce climat développe sa floraison
jusqu'à près de 2500m dans une abondance de jungle amazonienne.
Au milieu des bois, la puissance de la nature apparait : elle a le pouvoir de remettre l'Homme à l'équilibre; elle s'affranchit des connotations sociales; chaque mètre gravit l'est au prix de l'effort musculaire des quadriceps, de ceux de l'ouvrier ou du chef d'entreprise, de l'érudit ou du profane, du blanc ou du noir. En dominant l'homme, elle lui rend son égalité et le pousse sinon à la fraternité tout au moins à l'humilité, par le partage du même effort , du même danger… un des derniers bastion d'humanité.
Une nuée de papillons exécute un ballet multicolore autour de nous et agrémente une balade de 8 km au milieu des cyprès, bouleux, hêtres… et des panneaux d'avertissement à la potentielle rencontre avec un ours. Masse brune de près de 80 à 100kg, aux griffes élancées et aux crocs acérés, loin de l'image idyllique de nos références culturelles : bonbons, doudous, berceuses, … qui nous renvoie étonnement une image très positive de ce carnassier vorace et de ce chasseur hors pair?
Le serpent l'envie !
A 1300m d'altitude, près de l'accès au téléphérique, une source chaude chargée en sulfite alimente un bassin où le promeneur et le randonneur peuvent s'adonner à des bains de pieds à 40°c. Suivant la volonté du vent, une odeur âcre de souffre s'inhale par bouffées; rapidement, une ligne rouge écrevisse vient démarquer les chevilles, pores dilatés par la chaleur cumulée.
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