Melbourne, ses environs et le parc national de Kosciusko
Le village de Lorne très animé en ce dernier week-end de vacances
scolaires. L'activité de surf , avec ses écoles et ses adeptes, bat son plein.
Prenant la
direction de l'intérieur des terres, nous plongeons dans une forêt vert sombre
saturée d'humidité traversée par la rivière Eskrine qui projette une belle
cascade au milieu des fougères géantes.
Poursuivant sur la surf océan côte, nous arrivons à la capitale du surf, Torquay où les marques australiennes telles que Rip Curl, Quicksilver, Billabong ont été créées.
Petite pause café
Torquay et l'univers du surf
Une surf city, ensemble commercial, a été établie pour l'occasion regroupant l'ensemble des marques de "ride" : Rip Curl, Okley, O'Neil, Billabong, Hurley, Roxy, DG, Deus machina … La ville offre 3 belles plages de surf et deux écoles.
En cet fin de samedi après-midi, de nombreux surfeurs de tout âge, en combinaison, s'élancent à l'assaut des quatre groupes de vagues qui coupent la baie de trainées d'écume rectilignes et parallèles à la grève. Dans chacune d'elles, en fonction de leur niveau, des surfeurs, la poitrine contre la planche enclenchent un mouvement de crawl pour attraper le sommet de la vague puis dans un effort rapide se dressent sur la planche en position semi-fléchie pour glisser vers la gauche ou vers la droite dans un mouvement fluide et synchronisé avec la cassure de l'eau en écume. Des femmes vêtues de combinaisons de sport assurent une marche rapide tout en discutant, un groupe de jeunes filles pratique le skateboard, plusieurs familles aident leurs enfants à construire des châteaux de sable, un couple pagaie simultanément dans leur kayak de mer : la plage est leur univers quotidien.
Avec mon morceau de polystyrène en guise de planche de surf et notre combi japonais on croirait à une expérience canadry !
Journée vintage.
Nous nous rapprochons de Melbourne, les villages se transforment en ville. En
cette journée dominicale ensoleillée, le front de mer de la ville de Geelong
est fortement fréquenté : nous retrouvons la concentration de véhicules
volkswagen qui s'expose sur le parvis principal, face à un carrousel abrité
dans un bâtiment en verre; un peu plus loin, une course cycliste perturbe le
trafic routier en interdisant certaines voie de circulation. Les terrasses des
bistros et des restaurants sont bondées; les pelouses face à la mer sont
envahies de familles, de couples ou d'amis venus profiter des premières
chaleurs. Certains pique-niquent léger tandis que d'autres ont apportés
barbecue, glacières, tables et chaises. Le front de mer se compose d'ouest en
est d'une marina ouverte, d'un ponton ,
d'un port de pêche , d'une marina fermée, d'une plage de baignade et d'une
piscine protégée d'eau de mer. Nous déjeunons à même le port : les calamars
frits et les crevettes sont délicieuses.
A la sortie nord de Geelong, dans une zone industrielle, nous abordons un ensemble commercial niché dans d'anciennes usines construites en brique rouge : c'est le paradis des chineurs "vintage", des bric-à-brac géants où résonne la musique des sixties et seventies; on peut chiner tout type d' objet, du plus standard au plus cocasse.
La péninsule de Bellarine qui ferme au sud la baie "phillip bay " à laquelle fait face Melbourne offre une façade océanique avec de belles plages de surf le long desquelles nous trouvons un endroit où poser notre "combi" japonais. Elle abrite le port de Queenscliff, lieu de départ du ferry qui traverse le détroit et qui fut le lieu d'arrivée de nombreux bateaux de migrants au XIXème siècle, Point Lonsdale dont le phare assure la sécurité des navigateurs et Océan Grove dont la longue plage de sable est balayée par une brise de mer de fin d'après-midi permet à des kytesurfers de glisser sur l'eau à une vitesse folle tandis qu'à à peine 30m au-dessus des dunes, des ailes volantes semblent planer comme des mouettes en jouant avec le vent. Dans les deux cas, l'exercice de leur sport est parfaitement maîtrisé.
Tableaux de bords d'océan
Les grandes villes sont décidément difficiles
à aborder avec un véhicule d'une hauteur non normalisée de 2m65; Melbourne ne
fait pas exception : se garer à la journée est quasiment exclusivement réservé
aux parkings souterrains avec une hauteur limitée et le stationnement sur
la voie publique, outre son coût prohibitif, n'autorise qu'une durée maximale
2h. Nous trouvons un emplacement pour deux nuits à 10km au nord de la ville que
nous appréhenderons en transport en commun; un large réseau de tram et de bus
est facilement accessible. Le centre-ville
est inclus dans une zone de transport en commun gratuite ; de plus, un
vieux tram permet d'en effectuer librement le tour.
Avec ses 4 millions
d'habitants Melbourne est la deuxième ville d'Australie après Sidney; fière de son ancien statut de capitale de
l'Australie et forte d'un tissu industriel important soutenu par une activité
portuaire d'ampleur, elle s'enveloppe en
arc de cercle autour de la baie "Philip Bay" et absorbe l'estuaire de
la Yarra River qui s'y écoule depuis le nord-est. Son centre renferme
essentiellement l'activité économique et politique au sein d'une architecture
hétéroclite, de l'immeuble victorien aux tours de verre et de métal dans un
plan orthogonal qui s'étend des anciens docks aux collines de l'est. On réussit
à prendre pleinement la dimension et l'organisation de la ville depuis le
panorama offert par les 300 m de haut de la tour EUREKA, un monolithe de verre
et d'acier dont les derniers étages ont été dorés à la feuille d'or de 24
carats et qui domine l'ensemble des
immeubles de grande hauteur de la cité.
Comme à Lyon, les anciens quartiers des docks ont été soumis à une forte rénovation urbaine laissant libre court à l'inspiration créatrice des architectes contemporains.
Petite pizza italienne servi par un Mauritien s'exprimant dans la langue de Molière
De petits quartiers communautaires se sont insérées : chinatown, le quartier grec, Lygon, le quartier italien. A l'est, le quartier de Brunswick tranche par son côté bigarré, son look underground et ses fresques de rue : c'est un melting-pot planétaire : les restaurants afghans, éthiopiens, italiens, grecs, français, chinois, coréens, japonais… côtoient les traditionnels steackhouse et hamburgerhouse.
Des arcades parfaitement rénovées assure des liaisons couvertes .En arpentant les rues, nous notons une forte représentation des communautés asiatiques et hindoue, ce qui ne nous est pas paru aussi flagrant depuis notre arrivée sur le continent australien ; comme toute ville de cette taille, la pauvreté est également plus palpable et de nombreux "sans-domicile" errent ou mendient à même la rue. Au sein des principales artères, des musiciens installent leur matériel et entonnent leurs musiques pour accrocher la générosité des passants, parfois sous les applaudissements d'un large public, souvent devant un auditoire erratique.
La plus vieille artère de la ville, Collins street, affiche tel les champs Elysées, les boutiques des marques les plus prestigieuses : Dior, Prada, Gucci, Max Marra, Vitton, Hugo Boss… Désormais, on retrouve ces enseignes dans toutes les grandes métropoles mondiales. De boutique en boutique, nous réussissons à trouver les "UGG", marque de chaussure australienne, que souhaitait Roxane.
Sorti du centre-ville, rapidement les immeubles s'abaissent pour laisser place à des rues formées par des bâtiments à deux étages dont les façades parfaitement alignées donnent à l'ensemble, pour nos yeux européens, un air de western ; puis alentour, s'étalent des kilomètres carrés de zones résidentielles à maisons individuelles. Je suppose que l'immensité du territoire permet cette approche urbanistique.
A deux véhicules au moins par foyer, on assiste le matin et le soir sur les principaux axes de circulations à des congestions routières journalières et quelques concerts de klaxons. Ici la voiture est reine. Si la mer et les plages de Melbourne sont la première zone de respiration à opposer à la densité urbaine, de nombreux espaces verts créés dans la ville permettent également de s'en affranchir.
L'expression " les quatres saisons en un jour" correspond bien à la métropole de Melbourne : la température oscillera d'un 15°C le mardi à un 30°C le mercredi et jeudi pour redescendre à un 17°C le vendredi. En effet, le sud de l'Etat de Victoria est sujet à de brusques et spectaculaires variations de températures dues à son climat subtropical humide, à sa géographie de plaine adossée à une montagne de 600m de haut et aux courants marins.
Extraction de Melbourne par la péninsule de Mornington au sud en longeant les plages de sable de la baie de Philip; la route est coincée entre le littoral et la voie ferrée ; la circulation est dense, nous avançons à 60 km/h de moyenne. La journée se prête aux activités aquatiques, après avoir profités du soleil zénithal sur une longue plage de sable blanc ourlée du bleu émeraude de l'océan et bordée de baraques de plage en bois multicolores...


...nous rejoignons les sources d'eaux chaudes de "Péninsula hot spring". Le site se dévoile à peine de la végétation. Les sources ont été aménagées de manière à offrir une sensation de paradis perdu. L'eau minérale s'offre à une température moyenne de 38 à 40°c dans des bassins de pierres naturelles entourés de végétations et d'aménagements en pierre ou en bois. L'eau est acheminée au sommet d'une colline puis s'écoule par un canal empierré de bassin en bassin que suit tout du long un chemin permettant un accès en tout point. Du premier bassin, assis dans l'eau claire et ( très) chaude, la vue est dégagée à 360° sur un paysage vallonné de prairies, de pinèdes et d'eucalyptus. Réflexothérapie, hydro-massage, hammam, sauna , bains d'eau chaude et d'eau froide, bains de soleil, tentes marocaines… le choix est ample et garantit un après -midi de relaxation et de détente.
Toute les péninsules
que nous avons visitées offre un contraste
et une diversité de paysages saisissants entre le bord de côte et
l'intérieur des terres tantôt
maraichères ou céréalières tantôt agricoles ou vinicoles.
Arrêts côtiers...
Les vélos sont adaptés... au sable...
La photo bien cadrée.. on est seul ... et non !!!
Mimi toujours au plus près.
Lorsque le crépuscule s'annonce, les pingouins, après avoir passé la journée dans l'océan pour se nourrir de petites larves ou de poissons moyennant jusqu'à près de 1000 plongées par 40m de fond, regagnent leurs nids sur la terre ferme. Sensibles au froid, chaque couple creuse un terrier parfois en se déplaçant jusqu'à 600m à l'intérieur des terres. Sur la plage, nous sommes presque 300 à attendre le spectacle renouvelé quotidiennement, ce qui n'enlève rien à la magie de l'instant. Des reflets bleus foncés perlent sur la surface de l'océan mais c'est par leurs cris caractéristiques que s'annoncent leur émergence. Dans la pénombre, on entrevoit une masse dont le mouvement est perçu par l'apparition rapide et alternée de scintillements d'argent et de phases d'obscurité semblable au séquences de lumière d'un phare côtier. La masse se rapproche et laisse apparaître des groupes de 20 à 30 pingouins, serrés les uns contre les autres et pressés de traverser l'espace sablonneux pour monter se réfugier à l'abri des dunes dans un dandinement claudiquant. La colonie abrite quelques 30.000 individus et nous pouvons les observer de très près.
Pingouins nains

Kangourous sur mer
Nous entamons une
transversale de près de 700km afin d'atteindre les "alpes"
australienne où nous comptons gravir le plus haut sommet , le mont Kosiuscko
qui culmine à 2280m.
Balade matinale à marée basse sur une plage de l'île où
l'un des plus gros trois mâts de son époque, le SPEKE, par une soirée de
tempête, en 1906, est venu s'échouer sur les escarpes basaltiques du détroit de
Bass; les restes rouillés de son épave crée un mémorial naturel .
Pour la première fois depuis un mois et demi, le ciel chargé de nuages gris cendres balayé par un vent frais déversent une pluie fine et pénétrante. Nous contournons l'obstacle, longeons une centrale thermique à lignite dont les cheminées ressemblent à celles de nos centrales nucléaires et nous nous réfugions en bord d'océan où en cet fin d'après-midi une brise de mer soutenue dégage l'horizon nous permettant une halte lecture dans une crique abritée. C'est notre 3ème jour de campement libre.
Cathédrale catholique
Priorité aux voitures !!!
Après avoir profité
d'une magnifique nuit 3 étoiles sur une aire de repos autoroutière, nous
traversons les villages de Trafalgon, Rosedale, Sale, pour aboutir en bord de
mer à Lake entrance. Cet ancien village de pêcheur bénéficie d'une lagune
adossée parallèlement à l'océan naturellement fermée; afin de permettre un
accès maritime direct, une entrée sur l'océan a été artificiellement aménagée.
Depuis, les courants marins déversent dans le chenal quelque 250.000m3 de sable
chaque année qu'un système de pompes et de pipeline en polyéthylène installés à
demeure extrait et déverse en retour
régulièrement sur les plages est et ouest du village.
A quelques kilomètres, en haute mer, 20 plateformes visibles par temps clair extraient du pétrole et du gaz d'un gisement prolifique qu'elles redistribuent sur le continent par pipelines. Ces plateformes "offshore" assurent une partie de l'indépendance énergétique de l'Australie. Sous un ciel voilé et grisâtre, le village pourtant magnifique perd de sa splendeur; la saison estivale n'a pas encore démarrée. Nous entamons une balade à travers les dunes jusqu'au chenal artificiel. Là une colonie de lions de mer nage dans le fort courant, puis retour par la plage déserte ouatée d'embruns qui s'étend en courbe jusqu'à l'horizon.
Toutes la côte en remontant vers Sydney est classé patrimoine nationale au sein d'une dizaine de parcs offrant paysages, balades, faunes terrestre et maritime; nous n'aurons malheureusement pas le temps de nous attarder… il faut faire des choix ou rester un an de plus ! Enfin nous réussissons à joindre Anthony par internet; il est rentré sur Lyon après un mois à Calais. Nous échangeons pendant 2 h atteignant la limite de connexion du camping. Une bouffée de plaisir!
Rencontre matinale
Après s'être arrêtés
dans un marché rural dominical où les producteurs locaux exposaient leurs
produits frais notamment des savons à base de lait de moutons, un panneau nous
indique la présence d'une zone de rivière classée réserve à ornithorynque;
après réflexion, nous décidons de nous y rendre, il est 14h30. Après 1km de
piste, nous arrivons sur une rivière où un ponton a été spécialement aménagé
pour l'observation de ces mammifères, un des rares à se reproduire en pondant des oeufs.
Malheureusement comme il était à craindre, l'animal est nocturne et ne sort de
son terrier qu'au lever du jour et au crépuscule. Nous allons au bout de notre
idée et décidons d'attendre le soir.
Après 1h00 de scrutation, Mimi arrive à apercevoir l'animal au ras de l'eau . Il nous reste une chance de le revoir à l'aube, nous passons la nuit sur le site. A 6h00 pétante, je suis en poste, le ciel est clair et le vent modéré, on dirait Marcel à la chasse. La surface de l'eau reflète comme un miroir. Soudain, vers 6H45, une masse sombre trainant un "V" derrière elle glisse sur l'eau. Sa tête avec un bec de canard et sa fourrure dorsale marron apparaissent clairement aux jumelles; il peut rester 1/4 en immersion émettant des bulles d'air semblables à un crépitement d'eau gazeuse mais ce faisant il enchainera une dizaine de plongées et de retours surface sous nos yeux attentifs, montrant ainsi l'extrémité arrière de son anatomie. Patiente et entêtement auront permis de satisfaire notre curiosité zoologique.
La route entame son
ascension vers la chaine de montagne des great dividing range et le parc
national Kosciuzko à travers des paysages, empierrés et vallonnés, de pâturages
à vaches et moutons dont seul un champs
d'éolienne fiché au sommet d'une ligne de crête vient rompre la monotonie. Nous
venons d'atteindre le chiffre de 10.000 km parcourus soit une moyenne de 200 km par
jour;
Aux portes de ces montagnes se situe Jindabyne une grosse bourgade posée au bord du lac du même nom; en plus des activités aquatiques d'été, les commerces offrent la location de ski et surf des neiges, une autre forme de glisse; au loin, quelques sommets sont encore enneigés dont le mont Kosciusko dont nous planifions l'ascension pour le lendemain. Le soleil est au zénith, nous profitons de la chaleur et je tente quelques brasses dans le lac; je suis le seul , la fraîcheur de l'eau agresse le corps et a l'effet d'une barre gelée au contact du front.
C'est l'anniversaire
du puîné : mon frère Patrick a 47 ans... bon anniversaire frangin!
L'objectif de la
journée est de gravir le Mont KOSCIUSKO qui du haut de ses 2230m domine le
territoire australien. On prend ainsi la mesure, par le résultat de l'érosion,
de l'ancienneté de ce continent.
Une randonnée de 18km et 450m de dénivelé sont nécessaires pour atteindre le sommet. Arrivé au col de "Charlotte pass", seuls 3 véhicules sont déjà stationnés. Le soleil brille mais un vent venant du nord balaye le massif.
Nous traversons une forêt d'une nouvelle sorte d'eucalyptus, des snowgum, adaptés aux conditions alpines et dont les troncs noueux et lisses, blancs et marrons, démarquent avec le reste du couvert végétal ; rapidement, comme en Europe, vers 1800-1900 m la forêt laisse place à des prairies à végétation rase traversées par des cours d'eau alimentés par la fonte des neiges qui en ce début de printemps tentent de résister aux premières chaleur en s'accrochant, par plaques, principalement aux ubacs et aux cols. Un concert de coassement accompagne notre marche.

Passage de col
Et oui de la neige en Australie ...
Comme souvent depuis les points hauts, la vue à 360° est magique malgré de cinglantes bourraques. Tels deux marmottes, nous trouvons refuge sous le vent, à l'abri des rochers chauffés par le soleil de midi où nous nous restaurons.
Nous nous arrêtons à Therbo, une station de ski qui en cette demi-saison vit au ralenti. Seul le pub principal est ouvert et semble concentrer l'ensemble de la population; l'intérieur est cosy, le bar est séparé de l'activité de restauration , 2 billards trône en son milieu, des machines à sous ornent le mur opposé; la salle ouvre sur une terrasse extérieure surplombant la station. Sur les écrans, du football et du rugby : je regarde la déroute de l'équipe de France contre les All blacks… La télévision ne nous manque pas … mais vibrer devant un bon match avec les amis…
Nouvelle journée mais journée maussade, grise, pluvieuse, brumeuse mais pleine de charme dans ces paysages de montagne qui en fonction de l'altitude déclinent 5 typologies d'alliances comme le nomme les botanistes selon l'espèce d'arbres dominante : crescendo, on trouve les bois jusqu'à 500M, la forêt sclérophylle sèche et la forêt sclérophylle humide jusqu'à 1500m, la landes subalpines jusqu'à 1800m ; chaque niveau possède une espèce spécifique d'eucalyptus. Au-delà s'étend la végétation alpine.
Le long des cours
d'eau, au sein de prairies envahies de bruyères, des troupeaux de kangourous
gris, mâles, femelles, petits paissent
paisiblement. Mimi réussit à l'aide de graines à faire venir manger une femelle
dans sa main. Les mâles sont impressionnants sur leurs deux pattes arrières et
atteignent allègrement les 2 m de haut;
leurs pattes avant possèdent une série de griffes à faire peur à Freddy.
Deux mâles entament un combat de boxe… française car les pattes arrières aussi
sont largement employées.
L'édification de barrage dans les défilés a permis la création de réservoirs d'eau devenus des sanctuaires touristiques et zoologiques. Ici la production hydroélectrique est reine; la production d'électricité en Australie est à près de 90% d'origine fossile et 10% d'origine naturelle dont l'hydroélectricité.
En saison intermédiaire nous traversons des stations de ski semblables à des villes fantômes où seul le mouvement d'un véhicule 4X4 signale la présence humaine. Sensation renforcée par un épais brouillard qui descend lentement du sommet pour envelopper les habitations vides.
Sous la pluie nous traversons le massif des "snowy montains" où la pêche à la truite est l'activité phare.
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